Tu me survoltes, tu me surmultiplies,
J’existe en mille univers à la fois
Jouant de mes doigts des accords impossibles
Aux sons de liesses et d’immensité.
L’horloge dégoulinante se redresse
Et se tient, en érection devant toi.
Aucune parole n’est dite car chacune est obsolète.
Il te faut des mots neufs pour t’habiller
Car rien d’ancien ne te ressemble.
Tu es le fruit que je veux ouvrir,
Tu es la sève que je veux boire.
Il nous faut inventer des rêves étrangers
Pour qu’on éclose demain…
Ensemble

Dédié à O.